Hotelplan publie son troisième rapport environnemental
Dans quelle mesure les voyages nuisent-ils à l’environnement? Au premier abord, il peut paraître surprenant qu’un voyagiste s’intéresse à la question, mais le fait est que la branche doit s’occuper de ce problème si elle tient à assurer son avenir.
Étude pilote poussée: examen minutieux du forfait dans son ensemble
Il y a 5 ans, les responsables Hotelplan de l’environnement prenaient la décision de mesurer les nuisances écologiques sur l’ensemble de la chaîne touristique. Un objectif ambitieux. Toujours est-il que les activités d’Hotelplan dépassent largement les frontières nationales. Le nouveau rapport environnemental souligne qu’un jalon a été posé. L’étude scientifique pilote «Vacances balnéaires et environnement» apporte, en effet, pour la première fois la réponse à la question: quels effets quantitatifs les diverses prestations d’un voyage ont-elles sur l’environnement ? Autre fait encore plus important: les résultats de l’étude permettent de prendre des mesures avantageuses non seulement d’un point de vue écologique. Les données relevées mettent en lumière les domaines où l’action écologique se répercute positivement sur les frais d’exploitation.
«Pour convaincre nos partenaires étrangers de l’importance de l’action écologique, de bons arguments n’ont souvent pas suffi. Maintenant, nous pouvons démontrer noir sur blanc le rapport entre les frais et la charge environnementale», commente Kaspar Hess, délégué de la direction pour l’environnement: «L’étude est un formidable pas en avant. Désormais, sur la base de ces données scientifiques, nous pourrons analyser la charge environnementale de tous nos produits de voyage. Ces connaissances sont précieuses pour nous et les partenaires de nos destinations. Je suppose que nos clients s’intéresseront aussi à la dimension écologique de nos produits de voyage.»
Balayer aussi devant sa porte
Hotelplan examine systématiquement les flux de matière et d’énergie de son siège de Zurich depuis 1998. La bilan écologique fournit un résultat atypique pour une entreprise du secteur tertiaire. Les deux tiers de la charge environnementale sont «achetés» et résultent avant tout de la production des catalogues de vacances et des voyages d’affaires en avion des collaborateurs. Pendant quatre exercices, les facteurs directement influençables sont restés constants.
La dimension sociale du voyage
En tant que base pour un engagement d’entreprise durable, Hotelplan tient à traiter à l’avenir les aspects écologiques, économiques et sociaux sur un pied d’égalité. Cette année encore, il est prévu de signer le Code of Conduct selon lequel les entreprises touristiques s’engagent à contribuer activement à la fin de l’exploitation sexuelle des enfants. Depuis 2002, Kaspar Hess occupe la fonction de vice-président de la Tour Operators’ Initiative (TOI), organe du département de l’environnement des Nations Unies (UNEP) et de l’organisation mondiale du tourisme (WTO). Hess considère ce forum comme la plate-forme idéale de développement d’un tourisme orienté vers la durée, l’écologie et le social, visant aussi un transfert de connaissances efficace.
Rapport environnemental 2001/02 -> disponible chez Hotelplan (tél. 043 211 82 40 ou comme fichier PDF: www.hotelplan.ch/fr